Votre maison est-elle la cible de cambrioleurs ?

Votre maison est-elle à risque ?

Nous ne sommes pas tous égaux face au cambriolage. L’environnement immédiat de votre logement, sa localisation et vos habitudes en tant qu’occupants influencent les risques d’être victimes d’un cambriolage de maison. Quels sont les critères à surveiller et comment améliorer la protection contre les voleurs ? Voici quelques facteurs à prendre en compte dans votre quotidien ou en cas d’absence.

Environnement et risque de cambriolage

L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) s’est penché sur la question de l’environnement immédiat de la maison pour essayer de déterminer si le lieu de vie conditionne le risque de faire l’objet d’une tentative de cambriolage.

Il souligne ainsi que vivre dans une commune rurale diminue de près de 50% le risque d’être visé par un auteur par rapport à un logement situé en banlieue. Il relève également que la taille de la maison a également une influence. Ainsi, les ménages possédant un logement de 150m² ou plus auraient 40% de risque en plus d’être ciblé que les maisons de taille moyenne (de 70 à 100m²)*.

Au-delà de ces facteurs environnementaux sur lesquels l’occupant ne peut agir, il existe aussi des critères liés aux usages quotidiens qui permettent de réduire le risque de cambriolage.

Découvrez la protection Verisure 24h/24

Nos experts sécurité vous accompagnent dans la protection sur mesure de votre foyer.

Les bonnes habitudes pour réduire le risque de cambriolage

Le département Sécurité publique de la préfecture de l’Isère a élaboré un questionnaire qui permet d’évaluer le niveau de protection du logement face au risque de cambriolage. Ce questionnaire est librement accessible sur le site des Services de l’Etat en Isère. En fonction des réponses apportées aux 21 questions posées, on découvre si le logement est considéré comme particulièrement vulnérable, moyennement protégé ou bien sécurisé. La plupart de ces questions mettent en lumière des bonnes pratiques qui contribuent à améliorer la sécurité de la maison et limiter les négligences qui pourraient attirer l’attention de cambrioleurs éventuels.

Le questionnaire invite par exemple à se demander si les accès de la maison sont systématiquement bien fermés et verrouillés en cas d’absence. Il interroge également des détails pratiques utiles comme le fait de faire relever son courrier en cas d’absence prolongée, s’abstenir de signaler son départ sur les réseaux sociaux, dissimuler ses doubles de clé ou penser à s’inscrire à l’opération Tranquillité Vacances assurée par les forces de l’ordre dans certaines zones. Il invite également à étudier l’opportunité d’installer une alarme, éventuellement accompagnée de caméras de surveillance, ainsi que de souscrire un contrat de télésurveillance.

Tous ces éléments sont en effet susceptibles d’influencer l’attrait que va revêtir la maison aux yeux de personnes malveillantes : tous les signes qui témoignent d’une absence prolongée doivent par exemple être masqués dans la mesure du possible. A l’inverse, afficher une présence visible et l’installation d’équipements dédiés à la sécurité va réduire le risque de cambriolage.

*Source : ONDRP (2016) : Lettre d’information Grand Angle : Le rôle des éléments de sécurité face aux cambriolages (n°40).